Les gorges du Loup

Une fois de plus nous reprenons la route. Nous laissons max sur le parking d'un supermarché aux abords de lumini, l'université de Marseille située en bordure des callanques. Le voila assis sur les marches en train d'essayer tant bien que mal de fourrer deux pains complets, quatres tomates, une bouteille de rouge et une barre de chocolat côte d'or praliné au lait dans son sac; soit l'équivalent d'une semaine de nourriture pour nous trois et c'est sans compter le chocolat. Le plan de ce petit saligo est simple, impressionner sa promise qui est en route en lui servant un festin d'entrée de jeu. Bref, nous nous rendons sans plus attendre à notre premier site de stop. Le ciel semble être de notre coté puisque d'entrée de jeu, après 4 sec 30 nous avons déjà notre première touche. Au fil de nos expériences d'auto-stoppeur, nous prenons conscience du lien étroit existant entre la pratique de l'auto-stop et la pêche. La finalité  de ces deux discipline est la même, faire morde de poisson. Comme pour la pêche, en auto-stop, choisir le bon apat est primordial. Cependant, comme tout bon pecheur le sais, ce n'est pas l'apat qui fait le pecheur... ou l'auto-stopeur. La clef d'une peche réussie réside dans la capacité du pecheur à réagir au quart de tour lorsqu'il a une touche. Qu'est ce que la touche? C'est l'action du poisson qui mord à l'hamecon. Il en va de même pour l'auto-stoppeur quand il croise le regard du passeur. C'est à ce moment précis qu'il doit agir, ni avant ni après mais à cet instant t. Comme pour la peche il n'y a pas de règle universel, c'est du cas par cas. Un bon pecheur peche à l'instinct. Encore une fois, il en va de même pour l'auto-stoppeur: en une fraction de seconde, il cerne le poisson, s’adapte, ça mort la touche à fait mouche, ça y est, la bagnole s'arrête.

Comme vous pouvez le voir, pendant que certains pêchent d'autres ramassent des moules
Comme vous pouvez le voir, pendant que certains pêchent d'autres ramassent des moules

Le trajet Callelongue - Gorges du loup fut particulièrement riche en terme de rencontre. Bien que nous les gardions toutes bien en têtes nous n'en raconterons que quelques unes.

 

Il y eu d'abord cette femme, la quarentaine, les cheveux longs qui tirent vers le roux. Lors de ce moment crucial  de la touche nous vîmes dans son regard hésitant que le poisson était extrêmement peureux. La nous comprenons directement qu'il faut détendre l'atmosphère, nous commençons à faire les guignoles au bord de la route en rigolant... la voiture ralentis puis s'arrête. Bingo! C'est probablement une de nos plus belle prise. "Je prends jamais les auto-stoppeur d'habitude mais la vous m'avez fait marrer et vous avez l'air sympas!"  Tels furent ses premiers mots. Ces quelques mots nous font prendre conscience de l'ampleur de la partie de pêche qui vient de se jouer. Il y eu ensuite ce chouette couple qui nous sauva alors qu'on entamais notre deuxième heure d'attente à la sortie du péage de la Ciotat.

Le lendemain, après une nuit passée en hamac dans un champ (ou un  jardin?) remplis d'oliviers, nous fumes pris par un deuxième couple, accompagné de leur petite fille. Il n'hésitèrent pas à faire de la place dans leur bagnole deja bien remplie. Ils nous offrirent également un petit dej' de roi: pains aux olives, pizzas et sandwichs mozza, tomate, thon. Dans, l'aprem nous faisons un bout de chemin avec un vieux versé dans l'art du réki, qui connaissait ses vies antérieurs. Petit à petit, sans nous en rendre compte, nous étions en train de basculer dans un monde mystique, fait de signes, d'énergie et de puissances cosmiques.

Voguant ainsi de passeur en passeur, nous atteignons Grasse en début d'aprem. Cette ville, reconnue mondialement pour ses parfumeries était à l'origine connue pour ses tanneries. Les habitants, insupportés par l'odeur fortement désagréable de cette activité eurent l'idée de développer des parfumeries pour la masquer. Bref, nous étions donc à Grasse, notre moral était au plus bas, les bagnoles défilait les unes après les autres sans la moindre touche, peut être un problème d’appât? Qui sait... Après deux heures de calme plat... YES ça y est, ça mort, et ça mort tellement fort qu'on s'y met à deux pour tenir la canne à pêche. Un gros camion, tagué aux droit des enfants, s'arrête. Béatrix, la soixantaine, tout sourire, les yeux pétillants de vie et son chat gris à ses cotés nous attendent. Nous ne le savions pas encore mais elle deviendra notre compagne de voyage pour la quinzaine de jours qui suivront. Nous nous entassons tant bien que mal dans son camion plein de bordel. Très rapidement, elle nous explique, qu'elle aussi est nomade, notre première rencontre avec un vagabond ou plutôt une vagabonde de caoutchouc!  Elle a tout vendu pour partir sur la route en compagnie d'Oraz (son chat). "La vie est un travail de vidange constante, aussi bien sur le plan matériel que sur le plan psychique", nous dit-elle. Elle prend la direction du Maroc avec quelques projets en tête. Sa vocation première est le droit des enfants et tout ce qui les concernent de près ou de loin; la maltraitance, tourisme pédophile, handicap, éducation... Armée de son appareil photo, elle sillonne la route d'éco-lieux en éco-lieux, allant ainsi de rencontre en rencontre, se laissant porter par les signes que la vie lui offre. Comme elle le dit si bien : "Le monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur".

Après une heure de recherche, nous allons nous installer à Gourdon, d'où le panorama nous offre presque un 180°, allant de Nice à Cannes avec une superbe vue sur le Cap d’Antibes ! Nous passons la soirée à parler d'astrologie (ou Béatrix excelle) et de nos vies respectives.

Les Jardins du loup

Cette nuit sur les hauteurs niçoises nous rechargeons les batteries, et la vue qui nous est offerte étaient les présages d'une journée rayonnante. Nous allons donc faire des courses, afin d'être parés pour notre prochain bivouac, Béatrix en profite pour nous montrer le mémorial dédié à "Coluche". De retour des courses, en entamant notre petit repérage le long du "Loup", Béatrix se souvient qu'elle était déjà venue travailler dans un jardin partagé, nous nous mettons donc à la recherche des "Jardins du Loup". Après s'être invités dans quelques propriétés, d'où nous avons été cordialement invités à partir... Ça y est ... le long du chemin, une petit porte de bois tressé, décorée d'une petite plaque en bois: "Les jardins du Loup". A la recherche des propriétaires des lieux , nous nous baladons, allant de restanques en restanques.... sur le point de partir, une silhouette se dessine derrière quelques branches d'arbre, France, une des gardiennes des lieux, après un échange très rapide, la nouvelle tombe: notre nouveau bivouac sera au milieu de ce jardin d'Eden!

Pendant ce temps là, je (Max) fais découvrir notre précédent bivouac et l'univers  des Calanques à Célia (les moustiques en faisant entièrement partie, ainsi que la cuisine gastronomique au réchaud). Le lendemain, nous réalisons une balade qui suit le découpage acéré de la côte nous menant à une crique paradisiaque à proximité du petit port de la Calanque de Morgiou. Après un long dîner et un repos bien mérité... Eh oui Célia commence à se familiariser avec le sac (ou fardeau par moment) qu'elle sera bientôt amenée à porter pendant un petit temps!(courage pour l'entrainement mon amour, persévérance et enthousiasme sont de vigueur).

Après de nouveaux "adieux" ( ou plutôt à bientôt!) et une bonne nuit à l’hôtel... Eh oui ça a du bon d'avoir une copine ! 

 

Je reprends donc le stop après avoir profité du buffet "All-in" de l’hôtel comme si c'était mon dernier repas et oui maintenant je l'avoue j'ai fait quelques réserves (on ne sait jamais...) que le grand "IBIS"  me pardonne. Le stop se déroule bien, et j'avance vite. Jusqu’à ce moment critique où une dame âgée (j'ai oublié son prénom, qu'elle me pardonne si elle nous lit)  me sort d'un emplacement délicat où je ne pensais jamais sortir. Mais ce fût trop beau pour être vrai... me déposant au milieu de nulle part, elle m'affirme que cet endroit est stratégique et qu'il y a un péage un peu plus loin. Mais pour ça, il me suffit de longer l'autoroute... En plus de la dangerosité de la chose, je pense qu'elle ne s'est pas rendue compte que je n'allais pas aussi vite qu'une voiture lancée sur l'autoroute, mais bien à celle d'un mollusque traînant sa coquille en plein cagnard. Bref, après 1h de marche, au lieu des 5 minutes prédites par la dame, alternant bord d'autoroute et marche au milieu des vignes (qui à mon grand désespoir avaient été vendangées ) je parviens à rejoindre ce fameux péage! Eh là, la chance me sourit, mes passeurs s’enchaînent, jusqu’à tomber sur la perle rare. Alors que je peinais à monter une des nombreuses collines qui bordent la ville de Nice et ses alentours, Valentin, ce jeune menuisier/musicien, rentrant de sa journée de travail, me demande si il peut m'aider. Avec grand plaisir! Malgré que ma destination ( le bivouac des Jardins du Loup que Pablo et Vinz occupent déjà) ne soit pas sur sa route il me propose de s'y rendre, tout aussi content que moi de découvrir un coin de sa région qu'il ne connaissait pas!

 

Une fois arrivé à destination, Vinz et Pablo viennent à ma rencontre après leur première journée d'escalade. Ils me mettent vite au jus quant à l'emplacement idyllique de notre nouveau bivouac ainsi qu'à l'arrivée d'une nouvelle recrue dans notre groupe...Béatrix!

Le lendemain, nous faisons la rencontre de la deuxième propriétaire du domaine, Corinne, toutes les deux nous font la visite des jardins, et de leurs manières de cultiver: LA PERMACULTURE!

Pour faire bref et se cantonner a ce que nous avons appris, il s'agit d'un système de culture tentant de recréer au mieux un milieux naturel autonome laissant une grande place aux actions diverses de la nature et un minimum d'interventions  humaines.

On favorise ainsi les interactions inter-spécifiques (entre les différentes espèces) créant ainsi un roulement où chaque variété va contribuer au développement de leurs congénères, que ça soit par la production d'engrais naturel, le nettoyage et/ou l'enrichissement du sol par les racines,... et bien-sur la récolte de fruits, légumes et herbes aromatiques 100% naturel, sans pesticide et plein de soleil. MMMMHHH!

 

Nos deux hôtes ont, en plus, dans leurs perspective, le désir de contribuer à une sensibilisation et une éventuelle propagation de ce mode de culture. C'est en ouvrant la porte de leur jardin et en offrant la possibilité a ceux ou celles qui le désirent, d'apprendre la permaculture tout en la pratiquant (le meilleur des apprentissages!) au sein même de leur exploitation. Ce qui permet d'apporter sa contribution au bon fonctionnement de ce jardin de permaculture et  par la même occasion, d'échanger avec les propriétaires sur cette façon différente de voir le rapport de l'être humain a la nature qui l'entoure.

 

Si le sujet vous intéresse voilà leur site internet, sachez qu'il est possible d'aller se former chez elles! Vous y serez bien accueilli : 

CLIQUEZ SUR L'IMAGE, VOUS SEREZ DIRECTEMENT REDIRIGÉ SUR LEUR SITE INTERNET

Alors que nous travaillons dans le jardin et que l'avant-midi touche à sa fin, je (Pab') fini d'élaguer à la machette (détail non négligeable) les dernières branches du noisetier que Corinne vient tout juste de tronçonner. Cela fait maintenant quelques heures que je répète ce geste sec à la machette si bien que petit à petit le geste se transforme en habitude et parallèlement l'attention avec laquelle j'effectue cette tâche diminue. Peu à peu, sans m'en rendre compte je me dirige droit dans une situation cul de sac. J'aurai du, à ce moment, me rappeler les mots pleins de sagesse de Georges : "Eviter de vous retrouver dans une situation qui vous mène tout droit dans un cul de sac". La machette pointée vers le ciel, je l'abat d'un coup sec, elle coupe la branche visée, ricoche sur une autre et fini sa course dans l'os de mon index au niveau de la première phalange. Au vue de la gueule que me fait mon doigt, je comprend que de simples strips ne suffiront pas à le rafistoler. Corinne et France semble du même avis. Je cours chercher mes papiers en laissant derrière moi une belle traînée de sang. J'embarque dans la voiture de Corinne et une trentaine de minute plus tard, je me retrouve allongé sur un brancard aux urgences de Grasse.

 

 

La charmante Toobib qui trifouille dans ma plaie m'annonce que je me suis sectionné le tendon... Merde. Je dois me rendre à l’hôpital Oxford à Cannes car ils ont là-bas un service spécialisé dans les pathologies de la main. Nous (Corinne et moi) partons donc pour Cannes qui par chance est situé à une vingtaine de minutes à peine de Grasse. Après quelques heures d'attentes, me voilà sur le billard.

L'anesthésiste est une femme d'une cinquantaine d'années. Ses grands yeux noirs lui confèrent une beauté surnaturelle. Je me dit que si la mort devait avoir un visage ce serait assurément celui-la; pas une vision sombre, froide et lugubre de la mort, non, plutôt une vision douce et apaisante de la mort... L’anesthésiant qui se mélange à mon sang et le masque d'oxygène que j'ai sur la gueule doivent commencer à faire effet...

Le chirurgien arrive à son tour, il m'explique qu'il va me rafistoler le tendon et me mettre deux vises dans l'os au niveau de l'entaille. Alors qu'il est en train de me faire le topo du déroulement de l'opération je prends conscience que la salle d'op est équipée de subwoofer d'ou sort un mix électro deep-house de MALADE! L'anesthésiste me fou un drap sur la face et l'opération commence. J'ai la tête qui tourne à cause de l'anesthésiant et je me laisse envouter par le mix deep-house.

Une fois l'opération terminée, on me sert un bon petit café agrémenté d'une miche de pain à la confiot d'abricot. Je reste en observation une petite heure après quoi Corinne et moi reprenons la route en sens inverse pour rentrer aux gorges du Loup. Nous arrivons vers 20h30, France, Max, Vinz et Béatrix sont là. Alors que je déguste le délicieux potage qu'ils ont cuisiné (avec les légumes du jardin bien sur!), Béatrix m'explique que l'index de la main gauche est directement relié par des canaux énergétiques appelé méridiens au gros intestin. "Pas étonnant que tu te sois explosé l'index", me dit-elle, "avec la quantité de féculent que vous ingurgité votre intestin doit ressembler à une bétonneuse remplie à ras bord!". Il n'est jamais bond d'avoir du béton armé dans le bide, ça induit inévitablement un dérèglement énergétique!

Le lendemain, j'ai rendez vous avec Dr. Berret (le chirurgien). Il me fait un petit topo: 7 jours d'Augmentin (un antibiotique à large spectre), 15 jours de pansements, port d'une atèle, 6 semaines pour que le tendon soit complètement ressoudé et, plus ou moins 2 mois avant de pouvoir retâter du rocher. C'est un coup dur mais je le prend avec philosophie en me disant que ça aurait pu être bien pire. De plus, ça me permettra de me consacrer pleinement à d'autres activités tel par exemple la lecture. 

Pendant que Pablo rentabilise sa liseuse, nous (Max et Vinz)  surmontons également la douleur d'être amputé d'un de nos membres, il faut continuer, malgré l'absence, malgré la douleur, envers et contre tout, il faut retourner grimper, POUR PABLO! C'est donc avec fierté que nous retournons palper les roches calcaires et dé-versantes, le long du Loup. Les premières voies se situant à seulement 10 minutes à pied des jardins, nous en profitons pour se lancer de nouveaux défit , Le niveau minimum de la paroi se trouvant à 6C, Vinz n'a pas d'autre choix que de se lancer dans le travail précis, acharné, millimétré de l'une d'entre elle! Chaque jour d'entrainement le rapprochera de se but, et malgré un savoir et une exécution rigoureuse des 24 premiers mouvements, c'est le dernier mouv' qui lui fera défaut lors du dernier essai. De son coté Max se lance le défit d'enchaîner deux longueurs ( 37 mètres), la première 7A et la seconde 7C après s'y être aventuré a 3 reprises, il finira par sortir glorieux du long combat que fut " Pas de bras, pas de ski avec les niçois", en hommage à Pablo (qui aura quand même eu l'occasion de grimper deux jours avant de se niquer le doigt)! Donc pour récapituler les exploits de chacun, première 6b à vue pour vinz, première 7C du voyage pour max et première 7a à vue pour Pab!

Voici une selection des voies que nous avons appreciees:

 

-Marguerite en ete? 6b Premiere voie a droite du secteur Hermitage

-Contrat de premier envol 6c (secteur Messa Verde)

-Willy Wonka 6c+ (secteur Messa Verde)

-Pas de bras pas de chocolat 7a (secteur Messa Verde)

-Castel Rock 7a+ (secteur Messa Verde)

-Entre ciel et terre 7b (secteur Messa Verde)

-Pas de bras pas de ski avec les nicois 7c (secteur Messa Verde)

-Hoppi Birthday 7a (secteur Messa Verde)

-Ca va saigner 7b (secteur Messa Verde)

 

Suite à ce malencontreux coup de machette, Corinne et France nous proposent bien gentillement de séjourner quelques jours de plus. Nous prenons donc un peu plus racine dans les jardins du loup. La journée, l'air y est frais à l'ombre des grands arbres et la nuit, les vrombissements du loup nous bercent. Les jours s’enchaînent, la routine peine à s'installer tant les activités sont multiples: tantôt au bord de la rivière, tantôt en bas des voies, tantôt à travailler dans le jardin, tantôt tout ouïe devant les explications de Béatrix sur l'astronomie et les techniques d'auto-guérison du corps humain. N'oublions pas de mentionner l'invitation des maîtresses du domaine à aller boire des bières au café du coin et manger des pizzas chez leurs potes de Pont du Loup (que nous saluons soit dit en passant!). Pour les remercier de cet accueil, Maxime à eu la brillante idée, suite à ses lectures nocturne sur la permaculture, de construire un hôtel à insectes. 

 

 

 

 

 

La veille de notre départ, commençant à nous connaitre, Corinne et France abattent leur dernière carte d'hospitalité, une bonne CHIMAY BLEUE, un bon pâté et quelques cacahuètes! Encore un tout grand merci à Elles pour leur accueil 5 étoiles, ça nous a fait chaud au cœur, bonne continuation dans vos projets! On repassera sur le chemin du retour, Vinz à une 6c à sortir! Amicalement Max, Vinz et Pab!

En ce dimanche 15 Novembre nous quittons Pont du loup et ses jardins. Nous embarquons dans le camion de Béatrix (que nous avions déblayé la veille) qui a gentillement proposé de nous emmener à Nice, notre prochain point de chute. Elle profitera de cette petite heure de route pour nous transmettre quelques conseils, par exemple sur les vertus que peuvent apporter le fait d'être ralenti par un cycliste lorsqu'on roule en voiture: transformer son impatience en attention envers son prochain; transformer sa frustration d'être bloqué en compassion envers l'effort que fourni cet "obstacle" (hein max!).  

 

On remercie Béatrix pour ses magnifiques photos et ses paroles empruntes d'une belle sagesse. Elle nous a également permis de prendre conscience qu'il n'y avait pas d'âge pour oser réaliser ses projets. N'oublions pas qu'elle a plus du double de notre age et qu'elle s'engage dans un périple où le lâcher prise et l'acceptation des imprévus sont tout aussi nécessaires qu'ils le sont dans le notre. Peut-être que nos projets deviennent réellement impossible à l'instant où l'envie de les réaliser a disparu?

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Commentaires: 16
  • #1

    jojo (jeudi, 19 novembre 2015 18:08)

    Ca dégomme les copains !!! Profitez un max en tout cas , et fais pas de folie avec ton doigt pablo, repos ma belle ;) . Apparemment vous avez rencontré des personnes d'enfer et j'espère encore des dizaines pour la suite du voyage. Continez à bien tenir le site , ca permet de me croire en voyage avec vous... Pleins de bonnes choses les potes et faites connaitre la belgique au monde !

  • #2

    John (jeudi, 19 novembre 2015 19:41)

    Toujours un plaisir sans nom de vous lire les amis! Tara et moi avons souris du début à la fin

  • #3

    Célia (jeudi, 19 novembre 2015 20:09)

    Courage Pablo !!! (Max faudrait que tu manges un peu... mais je t'aime quand même :D <3)

  • #4

    anick mauguy (jeudi, 19 novembre 2015 20:57)

    Hé les gars, quel plaisir de vous lire,on se sent avec vous .
    Mais surtout, ne faites plus de folies avec vos corps.
    Bisoussss.

  • #5

    Kelly (jeudi, 19 novembre 2015 23:03)

    Vos aventures et vos rencontres donnent vraiment envie!! Profitez en à fond, votre voyage est magique :)

  • #6

    Kévin (vendredi, 20 novembre 2015 01:19)

    Salut les gars,

    merci pour les résumés c'est magique!

    Bon courage jusqu'au prochain épisode.

  • #7

    Dens (vendredi, 20 novembre 2015 12:10)

    Ola tous, toujours un plaisir de vous lire. Vite la suite!
    Pab c'est régime couteau suisse pour toi... il ne te reste plus qu'à prendre de l'altitude et chausser une paire de "Fat pour aller dans la Puff" (Max t'expliquera d'où vient l'expression).

    Bonne continuation, la bise!

  • #8

    Mathieu (samedi, 21 novembre 2015 13:18)

    Superbes photos !
    Courage Pablo, tu as l'air de le prendre avec philosophie :)
    Bonne continuation !!!

  • #9

    Joëlle (dimanche, 22 novembre 2015)

    Quel plaisir de vous lire. Au coin du feu, le Réquiem de Mozart pour les oreilles, un chocolat au beurre salé pour le foi et vos contes pour nourir mon imaginaire. J'avais presque oublié que le monde est si grand, que nous y sommes si nombreux et si différents. Un appel au voyage, une ode à la joie. La rencontre, l'ouverture à un autre esprit, un autre chemin, modestement accepter de se remettre en question, c'est être libre. Je me délecte des conseils de Béatrix. Merci à tous ceux qui vous accueillent et partagent avec vous leur voiture, leur table, leur toit, leurs idées, leurs valeurs, leur voyage, leurs envies et leur joie. Merci à Max et Vinc d'avoir veillé sur Pablo et son doigt:) Merci de l'avoir patiemment attendu. Je me réjouis de me délecter de vos prochaines aventures. Bizz

  • #10

    Coco du Loup ! (mardi, 24 novembre 2015 17:00)

    Salut les supers grimpeurs de cuir !
    Salut et un énorme géantissime merci à tous les 3 (et à Béatrix bien entendu qui vous a mené jusqu'à nous… entre autres choses magiques !) pour votre bonne humeur, vos esprits enjoués, votre sens de l'humour, votre désinvolture, votre générosité, votre attention, votre dévouement… et aussi vos jeunes et longs muscles (qui savent aussi porter, déraciner, râcler, brouetter, pelleter, ….).
    Ce fût un grand bonheur pour nous d'être sur l'itinéraire de votre magnifique aventure !
    A vous tous qui les connaissez, à vous qui allez les rencontrer, je vous le confie, ces gars-là sont vraiment formidables et ils ont beaucoup à nous apporter, avec leur façon à eux de vivre dans ce monde complexe… Des garçons sensibles, courageux, intelligents, rigolos,…. Ben va falloir vous acheter des ceintures de chasteté parce que yen a qui vont vouloir vous garder sous cloche les gars !!!!
    Heureuse que la blessure de Pablo lui permette de continuer l'aventure,
    Enchantée de savoir que vous reviendrez pour grimper des voies qui vous semble aujourd'hui infranchissables…!
    Merci merci à vous 3 et nous vous souhaitons une très belle route et de très belles rencontres à la hauteur de vos âmes de joyeux lurons belges !
    Merci à vous amis belges, on vous aime !
    Coco (et France)

  • #11

    pina (mardi, 24 novembre 2015 22:42)

    merci à toutes les personnes qui accueillent avec tant de générosité nos garçons....courage Pablo, ta mésaventure semble renforcer encore plus vos liens déjà si forts !!!! c'est très touchant!!!! Au plaisir de vous lire encore et encore. Soyez prudents!!

  • #12

    Elena (mercredi, 25 novembre 2015 20:03)

    Coucou mon pti loup, quel bonheur de te voir aller de l'avant dans votre super projet !
    Je te fais plein de bisous.
    Soyez prudent et surtout éclatez -vous.
    Bonne route !!!

  • #13

    Viard Béatrix (lundi, 30 novembre 2015 22:32)

    Hello , le trio Oxalis ...cette ravissante petite herbe à trois feuilles en forme de coeur unies par le centre !
    Je suis en Italie, en atendant les formalités vaccins pour Orraz, dans un endroit tout aussi génial que les jardins du Loup où je donne un coup de main astro photos à une petite communauté de deux couples et cinq enfants récemment réunis sur un projet d'éco-village sur le chemin de Saint Francois d'Assises ....à Candeggio en Ombrie site internet : http://www.chepasso.org/
    Hier avec les enfants, nous avons peint une banderolle pour la planète ...Je pense bien fort à votre belle amitié ...Préservez là ; c'est votre plus précieux trésor ! A bientot sur le net ...et ...pour le reste laissons nous porter par le vent ! Bien chaleureusement !

  • #14

    Vladimir (mercredi, 02 décembre 2015 10:33)

    Bonjour mes chers grimpeurs de cuir !
    Encore de très belles aventures à lire, juste prévenez-moi de votre passage en Turquie que je ne bombarde pas de vieux amis...
    Portez vous bien et courage à Pablo ( souviens-toi de ton séjour en goulag)
    поцелуи
    Poutine Vladimir

  • #15

    Sophie (mardi, 08 décembre 2015 14:42)

    Coucou Pablo et à vous 3,
    Merci de tout cœur, la lecture de votre périple me déconnecte de mon quotidien. Une pause au travail pour vous lire est un vrai régal, tant pour les rencontres, que pour les photos et vidéos qui sont magnifiques, que pour les recettes que vous partagez et qui me donnent l'envie de réaliser. Vous êtes beaux, vous êtes libres et surtout vous avez l'air heureux. Si j'avais 25 ans j'aurais voulu faire partie de cette aventure. Vivement les épisodes suivants!!! Courage pour affronter l'hiver.

  • #16

    camelia (mardi, 15 décembre 2015 22:28)

    Je vous lis comme un roman de qualité! Vous êtes étonnants et j'ai difficile de reconnaitre Pablo dans le grand écrivain qui s'ignore et l'être sensible et ouvert vers les gens avec plein (déjà!) de pensées de sagesse, amour et respect pour la vie et pour ceux qui sont à coté de lui! J'apprécie aussi vos exploits sportifs!
    Je vous suis de près et bonne chance!